technique
Codifiée au XVIIe siècle, cette discipline est une tradition classique qui repose, comme le KOBUDO Tenshin shoden katori shinto ryu, sur la pratique de formes codifiées (kata). Ces formes sont réparties en séries qui font graduellement évoluer le pratiquant vers la maîtrise du geste, de l'attaque et de lui-même. L'utilisation d'armes en bois nécessite et développe naturellement la concentration et la maîtrise de soi dans une recherche de la précision.
La tradition martiale Shinto muso ryu inclut également d'autres traditions :
l'art du sabre (Shinto ryu kenjutsu)
l'art du bâton court (Uchida ryu tanjo jutsu)
l'art de la faucille (Isshin ryu kusarigama jutsu)
l'art de la dague (Ikkaku ryu jutte jutsu)
les techniques de ligotage (Ittatsu ryu hojojutsu).
transmission
La transmission du JODO shinto muso ryu en Occident est principalement assurée par les disciples formés au Japon par Takaji Shimizu sensei. En Europe, l'un d'eux, Pascal Krieger,menkyo kaiden et directeur technique de la Fédération européenne de Jodo (FEJ), assure le développement de cette tradition, sous la supervision de Tsuneo Nishioka sensei, l'un des plus anciens disciples de Shimizu sensei.
esprit
Les certificats de Shinto muso ryu mentionnent cinq conditions (Gojo) fondamentales à l'accomplissement de l'être humain. Leur pratique concrète au travers de l'art martial, par des principes tels que le respect de l'autre et de soi-même, l'attitude juste, la sincérité, le développement naturel de l'intuition, etc. débouche sur leur mise en valeur dans la vie quotidienne. Ces cinq "conditions" sont la bienveillance (Nin), la justice (Gi), la courtoisie (Rei), la connaissance (Chi) et la confiance (Shin).
aperçu du programme technique
12 kihon exécutés seul (tandoku) et à deux (sotai)
6 séries:
omote (12 kata)
chudan (10 kata)
ran-ai
kage (12 kata et deux variantes)
samidare (6 kata)
gohon no midare (5 kata)
okuden (12 kata)
Démonstration de jodo par Fred Quant